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L’insertion professionnelle est une nouvelle mission des universités. La maîtrise des compétences est un facteur clef de succès. Réussir ces objectifs implique des relations suivies, ce qui débouche sur la mise en place de nombreuses formes institutionnelles, d’origine et de fonctionnement variés. En comprendre la structuration permet de mieux en apprécier l’efficacité.
Cet article élabore un cadre d’analyse des systèmes de contrôle de gestion (SCG), fondé sur une théorie néo-institutionnelle (TNI) enrichie par un rapprochement avec des théories complémentaires. Ce cadre permet de mettre en évidence la manière dont les SCG constituent à la fois des vecteurs et des objets d’institutionnalisation, inscrits dans des processus dynamiques de structuration récursifs multi-niveaux. Il nuance également le déterminisme institutionnel en soulignant la capacité de « l’acteur désencastré » à jouer sur la diversité des formes de rationalités, à se positionner par rapport aux discours structurant les SCG et à tirer parti de son pouvoir au sein d’un champ institutionnel.
L’objectif de cette recherche est d’identifier, au sein du discours managérial, ce que recouvre la notion de « responsabilité » telle que présentée par les entreprises : à quel propos et à l’égard de qui se déclarent-elles responsables ? La réponse à ces questions est apportée à l’issue de l’analyse du contenu de 420 messages de Présidents de sociétés cotées françaises sur 7 années, réalisée sous la forme d’une analyse lexicale.
Face à l’ampleur du phénomène de l’exploitation infantile dans le monde, on peut se demander dans quelle mesure les donneurs d’ordres occidentaux sont incités par leurs parties prenantes à agir et, le cas échéant, comment. L’étude, basée sur le cas Nike, permet d’envisager qu’il existe une pression parfois contraire mais globalement croissante pour lutter contre le travail des enfants et propose un modèle d’organisation supra légal de soustraitance basé sur le principe de séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.
Alors que les pratiques managériales de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) s’institutionnalisent et se généralisent, le consommateur est aujourd’hui la cible de nombreuses actions RSE. L’objet de notre article est de mieux appréhender la perception de la RSE par les consommateurs dans une perspective globale et un contexte de crise. Les résultats de cette étude conduisent à proposer des pistes de réflexion sur les nouveaux enjeux qui s’offrent à la fonction marketing, nous inscrivant dans le courant de la « stakeholder marketing theory ».