Travail des enfants et pression des parties prenantes : vers un nouveau modèle d’organisation de la sous-traitance ?
Face à l’ampleur du phénomène de l’exploitation infantile dans le monde, on peut se demander dans quelle mesure les donneurs d’ordres occidentaux sont incités par leurs parties prenantes à agir et, le cas échéant, comment. L’étude, basée sur le cas Nike, permet d’envisager qu’il existe une pression parfois contraire mais globalement croissante pour lutter contre le travail des enfants et propose un modèle d’organisation supra légal de soustraitance basé sur le principe de séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire.