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Au XXIe siècle, la vraie rupture, le véritable shift en matière de compétence commerciale sera : « savoir ne pas vendre » ! Tous les secteurs d’activité, toutes les entreprises, toutes les organisations sont concernés, car nous vivons un changement complet de paradigme : celui de la déconsommation. Le consommer plus, le vendre plus ne peuvent plus être les moteurs du développement des entreprises. Les commerciaux doivent apprendre à vendre autrement et tout simplement à ne pas vendre. La véritable innovation est dans le mieux, pas dans le plus. Avec le « savoir ne pas vendre », la création de la valeur est dans l’accompagnement, la durée et la responsabilité. C’est un changement radical de posture. C'est une dimension du service repensé. Les mots ne sont pas trop forts. Cet ouvrage propose une analyse de ce phénomène en croisant l’état de la littérature avec les innovations managériales à l’œuvre. Il est dans la continuité mais aussi en rupture avec l'ouvrage précédent intitulé Le grand récit du commerce.
La science-fiction est un genre littéraire et cinématographique fascinant, notamment pour la justesse de certaines de ses anticipations technologiques et sociétales. Aujourd'hui, l'intelligence artificielle offre un champ vertigineux de possibilités qui rendent possible l'avènement d'une société sous haute surveillance. Or, le commerce est l'une des activités humaines qui participe de ce mouvement avec l'exploitation des données massives à des fins de prédictions mercantiles. Dès lors, comment faire en sorte pour que cette nouvelle révolution technologique ne nous entraîne vers l'un des mondes dystopiques annoncés par les auteurs prolifiques de la science-fiction ? De quels garde-fous avons-nous besoin ? L'éthique, cette philosophie du discernement, est l'instrument auquel nous recourons dans cet opuscule pour poser le cadre d'une utilisation raisonnée et responsable de l'intelligence artificielle.
Il faut donner du sens ! Cette injonction faite aux politiques, aux managers et finalement à tout le monde fi nit par agacer. Faut-il vraiment donner du sens à tout et tout le temps ? Peut-être pas. Est-ce que le sens peut être négligé ? Sûrement pas. Mais il ne sert à rien de vouloir imposer et remplir de sens. L’enjeu est autre. Bien plus important. Cet ouvrage a une double ambition. D’abord remonter aux origines des enjeux anthropologiques, psychologiques et sociologiques du sens pour montrer l’importance de trouver du sens aux choses entreprises dans l’espace professionnel comme personnel. C’est essentiel pour une construction, une entente sociale, un « Nous », solide et pérenne. Ensuite, c’est de donner des pistes pratiques pour construire ce « Nous » notamment en permettant à chacune et chacun de trouver le sens nécessaire à son implication. Dans un club de sport, une troupe de théâtre, un club de dirigeants, une école ou encore une entreprise… la construction du « Nous » passe par notre capacité à trouver du sens à vivre et faire ensemble. Question de cohésion. Question de performance.
L’idée selon laquelle une organisation, une entreprise, une équipe de travail ne peuvent fonctionner qu’à la condition d’être animées et entraînées par un « leader » est à ce point ancrée en nos esprits qu’il nous est difficile d’imaginer d’autres modes de fonctionnement. Le but de ce petit livre, parce que cette collection s’intitule « Chemins des possible(s) », est d’interroger la notion de leadership pour en faire apparaître tous les présupposés et envisager les conditions qui pourraient permettre l’émergence de modes de fonctionnement alternatifs. Ainsi, après avoir examiné les ressorts de la motivation au travail et les conditions qui doivent être remplies pour que l’être humain la trouve en lui-même, ce livre tente d’explorer ce que pourrait être une entreprise fonctionnant selon une dynamique plus collaborative. Pour ce faire, nous n’aborderons pas ces questions selon le prisme des sciences de gestion et des théories managériales, mais à partir des ressources que nous procure la philosophie. Explorer le champ des possibles, c’est aussi recourir aux vertus de la diversité de points de vue, non pour mettre en concurrence les disciplines, mais bien au contraire pour qu’elles puissent s’enrichir en se nourrissant mutuellement.