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Éditorial Aline SCOUARNEC Complexité opérationnelle des réseaux de logistique à rebours des contenants consignés : Une étude de cas en contexte canadien Karima AFIF, Martin BEAULIEU, Gilles PACHÉ, Jacques ROY Pourquoi respectons-nous les directives sanitaires en période de Covid-19 ? La distance perçue à l’égard de la maladie, une nouvelle grille de lecture Patrice COTTET, Jean-Marc FERRANDI, Marie-Christine LICHTLÉ, Véronique PLICHON La Fonction Risk Manager dans les entreprises françaises non financières : ses rôles sur la période de son émergence Caroline AUBRY De la définition d’une stratégie territoriale multi-acteurs à sa mise en action : analyse d’un échec partiel Juliette EVON, Christophe BEZES, Houda ELABIDI Fintechs in their own words Christophe BEZES, Houda ELABIDI L’épreuve et la crise : Trois portraits pour penser l’expérience du travail contemporain Madeleine BESSON, Marie BIA FIGUEIREDO, Jean-Luc MORICEAU Le rôle de la transmission intergénérationnelle de l’esprit d’entreprise dans la performance : cas des entrepreneurs du secteur informel au Cameroun Mohamadou ABBO, Robert SANGUE-FOTSO
La prédominance des entreprises de l’informel contraste avec la rareté des travaux dans les économies africaines. S’appuyant sur la théorie de l’effectuation, ce travail a pour objectif d’examiner la transmission intergénérationnelle de l’esprit d’entreprise des unités de production informelle (UPI) sur la performance. À partir de la base de données de la deuxième Enquête sur l’Emploi et le Secteur Informel (EESI 2) portant sur 3 560 entrepreneurs, des analyses ont été effectuées sur la base de la méthode des moindres carrés ordinaires (MCO). Les résultats montrent que les entrepreneurs informels dont la mère exerçait une activité d’entrepreneur ont un avantage qui s’explique par la transmission de compétences managériales et par la transmission d’un capital social. Cet avantage est encore plus important sous l’influence d’autres facteurs liés à l’entrepreneur de l’informel comme la polygamie, la religion, l’existence des salariés et l’expérience. Les résultats contribuent au renforcement de la littérature sur la transmission intergénérationnelle de l’esprit d’entreprise en identifiant les caractéristiques liées à l’entrepreneur qui améliorent la performance.
Lors d’une étude sur l’expérience du travail durant la crise sanitaire, le concept d’épreuve s’est imposé. Il permet de penser la diversité des expériences et parcours, en soulignant les aspects de défi à surmonter, de mise à l’épreuve, d’expérience éprouvante et existentielle. L’importance de l’épreuve dans l’expérience et le travail a été conceptualisée notamment par Martuccelli, Boltanski et Pezé ; plus récemment Rosanvallon a mis en valeur le rôle des émotions et des attentes que suscitent les épreuves. Les crises rendent plus visibles et plus aigües certaines épreuves, et mettent en évidence une dimension grandissante du management : celle de contribuer à faire face à des épreuves qui le mettent à l’épreuve et le contraignent à se transformer.
Les définitions académiques des fintechs sont basées sur des recherches antérieures ou sur des rapports d’organismes de régulation et de cabinets de conseil. En interrogeant directement 10 acteurs de la fintech et de la banque, cette étude compare la perception des fintechs par les chercheurs avec la réalité vécue par les professionnels interrogés. Notre définition est fortement inspirée de la perception des fondateurs de fintechs. Elle met davantage l’accent sur la notion d’innovation d’usage centrée sur le client (vs innovation technologique) et sur une vision entrepreneuriale des fintechs, plus indépendants des acteurs en place.
Face à une fragilité territoriale, notre recherche pose la question suivante : quels sont les impacts, les apports et les limites pour le territoire et ses acteurs d’un processus de définition d’une stratégie territoriale et de sa mise en action au travers d’un projet territorial sectoriel multi-acteurs ? Cet article se structure à travers le prisme de la stratégie territoriale et ses composantes. Le terrain repose sur l’étude d’un programme régional dont l’objectif est d’accueillir et de produire, à terme, une innovation thérapeutique.
L’objectif de cet article est de comprendre les rôles des premières Fonctions Risk Manager (FRM) dans les entreprises non financières françaises. Nous mettons en évidence quatre portraits-types – FRM invisible, FRM néo-institutionnelle, FRM interactive, FRM managériale –, associés à quatre rôles. Ces résultats constituent un point de départ sur lequel des travaux à venir pourront positionner la FRM actuelle, permettent de mieux la comprendre et de s’interroger sur son avenir.
Cette recherche propose de comprendre le rôle de la distance psychologique à l’égard de la Covid-19 sur l’attitude et le respect des consignes sanitaires avant et pendant la période de confinement. Pour cela, 5 800 personnes ont été interrogées le 15 mars 2020 et pendant le premier confinement. Nous montrons la relation complexe entre la distance perçue envers la maladie, l’attitude et le comportement des Français en nous inscrivant dans une perspective longitudinale et en appréhendant la distance de manière relative et absolue.
L’analyse traditionnelle des réseaux de logistique à rebours s’est souvent concentrée sur une perspective stratégique : les acteurs impliqués et leurs rôles respectifs. Toutefois, la complexité opérationnelle de ces réseaux impacte considérablement leur performance. Une étude de cas de la filière des contenants consignés dans la province de Québec (Canada) permet d’identifier cinq enjeux opérationnels majeurs : (1) conflit entre les rôles logistiques traditionnels et ceux de la logistique à rebours ; (2) gestion des enjeux de stockage des contenants récupérés ; (3) qualité des lots de contenants récupérés ; (4) non-uniformité des taux de retour ; et (5) sous-optimalité des taux de récupération avec risques de contamination. L’extension de la consignation à la bouteille d’eau, en mobilisant les circuits de récupération déjà existants, s’avère complexe. Compte tenu du caractère exploratoire de l’étude, les auteurs proposent de nouveaux axes de recherche en matière de logistique à rebours.
Éditorial – Relire Marx ou imiter le cri de la poule sous le balcon de sa bien-aimée Olivier BADOT Relativité de la qualité du marché des actions : cas des marchés boursiers du Maghreb Sophie NIVOIX, Fatimazahra OUCHRIF Les enseignant-chercheurs libanais en ubiquité professionnelle : des opportunistes ou des stratèges ? Lina SALEH, Thierry LEVY-TADJINE Cascade des futurs possibles : vers une constructuon de scénarios éclairants pour l’avenir d’Airbnb en Suisse Sylvaine MERCURI CHAPUIS, Thomas GAUTHIER Croisement des niveaux organisationnels et des échelles géographiques dans l’analyse de la dynamique concurrentielle : Application au secteur brassicole en Afrique Foued CHERIET, Franck DUQUESNOIS, Laure DIKMEN Les pratiques RH dans l’ESS. Le cas d’une coopérative en pleine croissance Yvan BAREL Stupeur et managements : contrastes et divergences entre les managements dans les filiales japonaises en Europe Helena KARJALAINEN, Marie VACHENC Activisme actionnarial et responsabilité sociale de l’entreprise : étude empirique sur le marché français Tarek MILOUD, Matthieu CABROL
L’objectif de la recherche est d’examiner l’influence de l’activisme actionnarial et de la présence d’investisseurs institutionnels sur la performance RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) d’entreprises cotées françaises, au cours de la période 2010-2020. L’activisme actionnarial est mesuré par le pourcentage de votes en faveur d’une proposition RSE lors des assemblées générales. Nos résultats indiquent que l’activisme ainsi défini et la présence de détenteurs de blocs n’ont finalement pas d’influence sur la performance RSE. Seule la présence d’investisseurs institutionnels au conseil d’administration a un effet positif direct. Certaines variables contrôlées comme le niveau d’internationalisation de l’entreprise et la présence des femmes au sein des conseils d’administration semblent favoriser la performance RSE de l’entreprise.
L’expatriation a fait l’objet de nombreuses études. Elle a cependant été moins étudiée à travers le prisme des managers japonais expatriés qui travaillent dans des filiales japonaises à l’étranger, voire encore moins au travers de celui de leurs homologues étrangers travaillant dans des filiales japonaises sous leur commandement. Les auteurs ont conduit 17 entretiens qualitatifs auprès des managers européens représentant 6 nationalités différentes qui exercent divers degrés de responsabilités managériales et d’encadrement. L’objectif de cette étude exploratoire est de contribuer à la recherche sur la compréhension des défis culturels que représente une différence managériale entre cultures, et les mécanismes d’adaptation proposés par des managers européens ayant travaillé pour des filiales japonaises implantées en Europe.