Résumé
Cet article apporte une lecture socio-anthropologique de l’alimentation biologique en l’approchant comme un fait social total, à l’articulation du social, du physiologique et du psychologique. Il s’appuie sur une recherche ethnomarketing menée auprès des clients et responsables de Biocoop. Les résultats montrent que la consommation biologique s’inscrit à trois niveaux : individuel, micro et macro social, puis global. Cette approche holiste de la consommation permet de formuler des préconisations pour Biocoop et les enseignes proposant une offre bio.
Abstract
The aim of this paper is to provide a socio-anthropological reading of organic food consumption and to interpret it as a “total social fact” which articulates social, physiological and psychological levels. It is based on an ethnomarketing research conducted with customers and managers of Biocoop. Our results show that organic food consumption concerns three social scales : individual, micro and macro-social and finally global level. This holistic approach of organic consumption makes it possible to formulate recommendations to Biocoop and other organic retailers.