Résumé
Dans une économie de la connaissance, le besoin en personnes à haut niveau de formation se fait croissant pour les organisations, qui recherchent pour leurs équipes des individus diplômés et compétents, avec une ou plusieurs expériences de travail. Rares cependant sont les nouveaux venus correspondant à ces attentes dès le premier pas posé dans l’organisation. Il existe néanmoins des dispositifs, les formations-emplois, qui permettent de former de manières théorique et pratique les individus, par une alternance entre formation en école et en entreprise. Les objectifs de cet article demeurent de comprendre comment et envers quelles cibles organisationnelles les individus s’impliquent au sein du système de formation-emploi canadien d’éducation coopérative en fonction de trois variables de contrôle (sexe, durée de l’expérience, taille de l’organisation d’accueil) et de proposer des pratiques de gestion susceptibles de promouvoir ces liens.
Abstract
Hiring talent with a high level of education and valuable work experience after graduation is a growing need for organizations. Employers are looking for newcomers with competencies already developed, such as knowing how to learn the ropes, how to behave in work teams or how to be involved in increasing organizational or team performance. However, few people are able to master these competencies immediately after graduation due to a lack of work experience. Nevertheless, a growing number of graduates now master these competencies thanks to Co-operative Education programs – programs based on an alternation between academic and work terms – all around the world. The paper examined how and toward which organizational targets individuals commit on the basis of three variables (sex, length of experience, organizational size), to propose practical implications in order to improve the management of co-operative education programs.