Résumé
La loi de programmation pour la cohésion sociale du 18 janvier 2005 impose aux entreprises la négociation triennale d’un accord sur la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC). Cette loi relance ainsi la dynamique de la GPEC en entreprise mise à mal dans les années 1990 par l’association du concept de GPEC à celui de suppression d’emploi, de restructuration et de plan social. Ce papier s’intéresse aux évolutions récentes en ce domaine et montre, à l’appui de l’analyse de 23 accords d’entreprises GPEC signés entre fin 2006 et début 2010, que les pratiques de GPEC renforcent l’employabilité des salariés. Un regard particulier est porté, en outre, sur le rôle de la VAE, le bilan des compétences et la formation.
Abstract
The law of programming for the social cohesion of January 18th, 2005 imposes the three-year negotiation of an agreement on jobs and skills forecast management in companies. This paper is interested in the recent evolutions in this domain and presents the results of an analysis of 23 company agreements on jobs and skills forecast management signed between the end of 2006 and the beginning of 2010. It shows that these practices strengthen the employability of the employees.