Résumé
Les établissements de crédit, sous l’impulsion des recommandations de Bâle II, ont largement recours à la démarche de cartographie pour identifier le risque opérationnel. Cette recherche se nourrit d’une étude de cas réalisée au sein d’un grand groupe bancaire français qui a recours à une méthode avancée de gestion du risque. Nous montrons par cette étude que, par-delà les méthodes quantitatives déployées, certains éléments du dispositif, dont la cartographie, trouvent leur justification non pas dans le résultat en termes d’information mais dans la dynamique d’apprentissage organisationnel qu’elle suscite. Le développement des interactions sous l’impulsion de la formalisation du risque devient critère de différenciation en faveur du développement d’une intelligence du risque.
Abstract
Banking institutions, under the impulse of the Basel II recommendations, commonly use a mapping approach to identify operational risk. This research feeds from a case study carried out at a large French banking group which uses an advanced method of risk identification. This study illustrates that over the quantitative methods used, certain elements of the provision of which the mapping find their justification not in the result in terms of information but in the learning process at work in the mapping process. The development of interactions so as to shape the vision of risk becomes a criteria of differentiation sustaining intelligence of operational risk.