Le commercial, le sophiste et le mercenaire. Vers une éthique du commerce
C’est une sorte d’évidence, le métier de commercial a mauvaise réputation, comme s’il s’agissait de nous rappeler qu’Hermès, dieu des marchands, est aussi le dieu des voleurs. Bien sûr, cette réputation est injuste, mais il importe pourtant de la comprendre. D’où vient-elle ? Pourquoi perdure-t-elle ? Pourquoi cette différence de traitement entre le commerçant, souvent valorisé, et le commercial, parfois regardé avec suspicion ? Ce petit livre veut à la fois comprendre les raisons de cette méfiance et réfléchir aux conditions d’une activité commerciale qui puisse faire bon ménage avec l’éthique.