Résumé
Le rôle de gouvernance d’entreprise joué par les banques soulève, en raison de la modification subséquente du risque de leurs actifs, la question de la maîtrise de la régulation prudentielle qui demeure un défi épistémologique. Cet article est une contribution au traitement de la question de savoir si la réglementation bancaire doit porter sur l’activité d’offre des crédits ou plutôt sur la participation de la banque au capital des entreprises. Les résultats sont favorables à la première option en révélant que le lien de crédit, contrairement à la relation de capital, sert aux banques à inciter les entreprises étudiées à exercer des activités risquées. La pertinence de la leçon managériale issue de ce constat est interrogée au regard du contexte en développement de l’étude (Cameroun), déjà marqué par le comportement transactionnel des banques.
Abstract
The corporate governance role played by the banks contributes to modify the risk of their assets and raises, consequently, the question to master the prudential regulation which is still an epistemological challenge. The paper aims to know if the regulation must constraint the credits supply activity or the bank participation in the firm’s capital. The main results are claim for the first option revealing that the credit link, contrary to the capital relationship, helps the banks to incite the studied firms to exercise the risked activities. Considering the development context of the study (Cameroon), marked by the transactional behavior of the banks, the author discusses finally the pertinence of the managerial lesson identified.