APPEL à PUBLICATIONS – RMA – Cahier spécial

Le management, (anti)héros de séries ?

Date limite d’envoi des manuscrits : 15 juin 2025

En 2023, un épisode de la série Succession (Armstrong, 2018-2023) montre un licenciement collectif effectué en visioconférence, écho fictionnel des pratiques de gestion du personnel parfois en vigueur dans la Silicon Valley – comment ne pas penser au limogeage de la moitié des effectifs de la plateforme Twitter (X, désormais) par Elon Musk en novembre 2022 ? Ce lien entre comportement organisationnel et séries télévisées est au cœur de cet appel à contributions pour un cahier spécial de la revue Management & Avenir.

Le management, dans ses différentes dimensions, a inspiré de nombreuses fictions, dans des registres aussi différents que le roman, le cinéma, la bande dessinée, le théâtre ou encore les séries télévisées. Du Bonheur des Dames (Zola, 1883), qui dévoile le fonctionnement des grands magasins, à On the Waterfront (Kazan, 1954) qui met en scène les enjeux du marché du travail, en passant par Largo Winch (Van Hamme, 1990), qui dissèque les mécanismes financiers en bande dessinée, ou La Grande et Fabuleuse Histoire du commerce (Pommerat, 2012) qui met en scène la perte de sens dans l’acte de vente, les exemples sont innombrables. Dans le sens inverse, les fictions littéraires ou audiovisuelles ont été de longue date largement mobilisées comme support illustratif pour l’enseignement de la gestion, comme la mobilisation de The Godfather sur les questions éthiques (Champoux, 1999), ou pour des travaux de recherche, comme l’usage que fait Karl Weick (1990) du poème de Miroslav Holub Brief Thoughts on Maps (1977).

Mais, au-delà de son emploi anecdotique en guise d’exemple, la fiction peut être l’objet même de la recherche ou lui fournir son matériau. Cette possibilité a été largement éprouvée par la recherche en sciences de gestion (Rhodes & Brown, 2005 ; Beer, 2016 ; Savage, Cornelissen & Franck, 2018) et a été au cœur de deux numéros spéciaux consécutifs de la Revue Française de Gestion (Julliot, Lenglet & Rouquet, 2022a, 2022b) qui ambitionnaient notamment d’utiliser les œuvres de fiction pour renouveler les théories de l’action collective. Et nombre d’autres champs académiques, comme l’histoire (Knutsen, 2016), la géographie (Denmat, 2021), l’économie (Sexton, 2006), le droit (Rapping, 2003), la géopolitique (Saunders, 2017) ou encore la philosophie (Laugier, 2022) ont eu recours à la fiction, que ce soit pour la recherche ou la pédagogie.

Si ce cahier thématique s’inscrit dans la lignée de ces travaux, il prend acte d’un bouleversement culturel majeur survenu depuis 2013, avec l’arrivée des plateformes de diffusion et des sites de visionnage (légaux ou non) : l’essor des séries télévisées. Certes, elles ne sont pas une création artistique récente, reprenant les principes narratifs du feuilleton – utilisés d’abord par le roman et la presse (dès le XIXe siècle), puis par le cinéma et la radio –, et elles ont connu de grandes phases de popularité : les années 1960-1970 et les années 1990-2000, dont les créations ont marqué l’imaginaire collectif, de Columbo (1968-1978) et Le Prisonnier (1967) à Friends (1997-2004) et Les Sopranos (1999-2007). Pour autant, l’engouement social que ces séries connaissent depuis dix ans constitue un phénomène de société que l’on ne peut ignorer (Dessinges et Perticoz, 2019). Financièrement et techniquement accessible, le streaming se généralise, entraînant des comportements excessifs comme le

« binge watching », c’est-à-dire l’ingurgitation rapide de tous les épisodes, une frénésie rendue possible par les fonctionnalités des sites fournisseurs (Schweidel et Moe, 2016). Tous les spectateurs s’y plient, même si c’est à regret pour certains (Feiereisen et al., 2019). Cette modalité de la fiction qui, aujourd’hui, supplante toutes les autres par l’ampleur de sa consommation et la variété de sa production, ne peut rester ignorée de la recherche en management.

En effet, les séries sont regardées par les étudiants en management, leurs enseignants et les jeunes cadres et consultants. Elles animent leurs conversations, que ce soit par des visionnages collectifs ou des commentaires en direct sur les réseaux sociaux. Ces caractéristiques renforcent la manière dont les séries impriment leur marque sur l’imaginaire collectif, en particulier en entreprise. Les collègues, supérieurs et subalternes, se confondent avec les personnages des séries visionnées la veille ; les solutions miracles ou les dérives dénoncées à l’écran résonnent dans les couloirs des grands groupes ou des écoles de commerce… Il semble impossible de comprendre ce qui constitue l’essence des séries télévisées sans analyser comment la fiction sérielle est à la fois le reflet et la source de dynamiques au sein des organisations. La production sérielle peut être donc vue comme un miroir du management qui en est le résultat et l’inspiration narrative (Edey Gamassou, 2024). Pour appréhender pleinement le contenu et la réception des séries, tout comme leur impact sur la vie professionnelle, il est crucial de saisir leur processus de production. Il est en particulier des plus pertinents de se demander comment les producteurs et créateurs parviennent à concilier la conception de programmes attrayants sous forme sérielle avec les réalités de la production. Cette réflexion conduit également à examiner les conditions dans lesquelles ces objets culturels sériels sont créés, soulevant des questions sur l’industrie qui les façonne.

Dès lors, postulant que le lien entre gestion et séries télévisées mérite d’être questionné, ce projet de cahier thématique pour Management & Avenir s’interroge sur ce que peuvent apprendre les organisations des séries télévisées, autant dans la fiction qu’elles proposent que dans les modalités de leur conception et/ou de leur existence (Gaudreault et Jost, 2017 ; Jullier et Laborde, 2024). Cela ouvre plusieurs questions de recherche.

  1. / Quel usage des séries télévisées comme matériau et objet de recherche ?

À quelles conditions les organisations peuvent-elles apprendre des séries télévisées ? Philips (1995) souligne l’intérêt de la fiction comme heuristique pour produire de la connaissance utile aux organisations tandis que nombreuses sont les recherches qui s’inspirent de cet objet artistique (Holstein & Rantakari, 2023). Dès lors, comment articuler ce projet de construction de connaissances avec les exigences scientifiques et académiques ? En particulier, un chercheur peut-il mener une carrière légitime en travaillant sur cet objet ? Peut-on produire des connaissances sur le management qui soient utiles aux organisations et aux acteurs en situation (Hällgren & Buchanan, 2020 ; Holt & Zundel, 2014) ? Auprès de qui (décideurs, activistes) cela peut-il créer de la valeur ? Au niveau individuel comme au plan collectif, par exemple pour appréhender les effets d’une réforme managériale (Domin, 2024) ?

D’un autre côté, la fiction a souvent été utilisée pour faire de la prospective et dessiner des futurs ou des présents souhaitables ou, au contraire, rebutants voire menaçants. La fiction sérielle par le temps qu’elle consacre à décrire les univers dans lesquels elle se déploie permet d’envisager des dispositifs managériaux et organisationnels inédits qui pourront être mobilisés ou non par des organisations réelles (Damart et Adam-Ledunois, 2019 ; Roussie, Adam-Ledunois et Denis-Rémis, 2024).

  • / Dans quelle mesure les séries télévisées peuvent-elles offrir (ou devenir) des « leçons » de management ?

Abondamment regardées par les étudiants (et leurs enseignants !), les séries télévisées peuvent constituer un moyen de faire entrer une forme de réel dans la salle de classe (Quain et al., 2018) et peut- être ainsi constituer une réponse à Mintzberg (2004) jugeant que la formation des managers tend à être conçue de manière trop scientifique au détriment de la sensibilité artistique (en tant que pratique et en tant que vision). Mais peut-on (bien) enseigner le management à partir de séries télévisées ? Par exemple, tirer des leçons du personnage de Franck Underwood dans la série House of Cards (Pezé & Théron, 2017) nous entraîne-t-il nécessairement à fabriquer des futurs managers manipulateurs et cyniques ? Quid de la formation continue ou de ce que peut mettre en œuvre un manager construisant ses représentations et ses actions en rapport avec son propre visionnage ? Cet usage pédagogique riche de potentialités (Agogué et Sardais, 2019 ; Martin et Tellier, 2022 ; Ruiz, 2024) est-il fragilisé par une consommation de série intensive mais éphémère et sans mémoire (Le Goff, 2024) ? À vouloir séduire le public des apprenants (étudiants, lecteurs), le risque existe aussi de procéder de façon extensive, et de voir du management partout, tout le temps (Aubert et Meyronin, 2020)…

  • / Comment s’organise le travail de production au sein de cette industrie ?

Qu’est-ce que la fabrique des séries télé, aujourd’hui ? Quels formats de production sérielle sont adoptés (nombre d’épisodes ou de saisons) et cela permet-il de satisfaire les distributeurs constamment en quête de nouveauté comme les consommateurs saturés par une offre pléthorique ? Les réalisateurs, techniciens, acteurs mais aussi les auteurs (scénaristes, dialoguistes, etc.) sont soumis à une exigence de performance quantitative et qualitative, et certains studios s’inspirent des modèles de l’ère numérique – des VTC aux livreurs – pour disposer d’une main-d’œuvre renouvelable, rétribuée à la tâche. Dans le même temps, l’industrialisation des processus de création conduit les établissements de formation à modeler des diplômés interchangeables, tous capables de produire des scénarios avec le même savoir- faire, dupliqué de façon stéréotypée. Ces pratiques constituent-elles un modèle à suivre pour les organisations traditionnelles (Hadida et al., 2021) ? Comment cela impacte-t-il en retour le contenu des fictions sérielles ?

  • / Quid de l’économie mondialisée des plateformes pour la consommation et la production de séries ? Au sein de l’industrie audiovisuelle, le secteur des séries télévisées a sauté à pieds joints dans le capitalisme de plateforme (Srnicek, 2016). Ainsi, en 2023, Netflix, l’un des plus gros acteurs du secteur, a abandonné son historique service de location de DVD par voie postale pour se concentrer sur l’abonnement numérique (avec ou sans publicité). En termes narratifs, l’industrie des séries met en œuvre avec application, voire avec zèle les recettes narratives de l’époque des Misérables (Hugo, 1862) ou plus ancienne et autre part qu’en occident, avec Au bord de l’eau (Shi Nai’an, 14è siècle) (histoire découpée, héros similaires au public visé (facilitant l’identification), le tout avec un suspense chronique pour fidéliser la cible), quitte à adapter des formats d’un pays à un autre (on peut penser à Money Heist Korea (2023), soit La Casa De Papel en contexte Coréen), ce qui n’est pas sans montrer les limites d’un marché des produits culturels mondialisé. Quels enjeux cela soulève-t-il ? Et pour quels modèles d’affaires ? Le cas échéant, dans quel but ? Comment se répartit la valeur entre les différents acteurs du secteur ? Entre tâtonnements et mouvements stratégiques, qu’apprend-on, en regardant derrière l’écran, de la dynamique concurrentielle ou de la régulation du secteur ? Des contributions sont attendues sur cette dimension, ainsi que sur ce qu’elle peut permettre en termes de renouveau des pratiques managériales, par exemple pour le partage du leadership (showrunner/scénariste/réalisateur/acteur), la gestion de projets, le travail collaboratif dans les industries culturelles ou, enfin, l’antagonisme entre rythme sériel et risque d’épuisement professionnel ou créatif.
  • / Comment comprendre le mode d’existence des séries télévisées après leur diffusion ?

Enfin, s’intéresser aux séries comme objet de consommation, c’est aussi porter un regard sur leur réception en s’interrogeant par exemple sur la création de communautés de fans (Hills, 2002 ; Santo, 2018) et la manière dont ils s’organisent, achètent des produits dérivés, voire s’opposent aux studios. On peut ainsi penser à la série Veronica Mars qui a ainsi bénéficié d’un financement de la part de ses fans (Hills, 2015). Regarder des séries est devenu un phénomène culturel majeur et si certains le font sur leur lieu de travail avec des conséquences néfastes quand ils se font attraper par leur hiérarchie (Nair, 2021), d’autres évoquent largement le sujet pendant les pauses sur leur lieu de travail : avec quels impacts ? Quelles sont les séries qu’il faut avoir vues ? Qu’il faut évoquer ? La culture sérielle forme-t- elle un nouveau sous-texte du quotidien en entreprise, par des références, des allusions, des citations ? Cette sociologie de la consommation conduit-elle finalement à un accroissement du cynisme en entreprise ou, à l’inverse, à une prise de recul, un travail réflexif (Grimand, 2009 ; Giordano et al., 2025) et une mise à distance salvatrice, dont Severance (Erickson, 2022-2024) pourrait être une forme de prototype ?

Références

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Comité scientifique

Marine AGOGUÉ, HEC Montréal.

Faouzi BENSEBAA, CEROS, Université Paris-Nanterre.

Hugo CLÉMOT, LISAA (Littérature, Savoirs et Arts), Université Gustave Eiffel.

Florent GIORDANO, CRIEG équipe REGARDS, Université de Reims Champagne-Ardenne. Aurélia HEURTEUX, CRIEG équipe REGARDS, Université de Reims Champagne-Ardenne. Joan LE GOFF, IRG, Université Paris-Est Créteil (dir.)

Sophie RENAULT, VALLOREM, Université d’Orléans Mathias SZPIRGLAS, IRG, Université Gustave Eiffel.

Comité d’évaluation

Yoann BAZIN, CEROS, Université Paris-Nanterre. Mathias BÉJEAN, IRG, Université Paris-Est Créteil. Marc BIDAN, LEMNA, Nantes Université.

Rémi BOURGUIGNON, IRG, Université Paris-Est Créteil. Claire EDEY GAMASSOU, IRG, Université Paris-Est Créteil.

Aurélie DUDÉZERT, LITEM, Institut Mines Telecom Business School. Olivier GERMAIN, ESG Université du Québec à Montréal.

Amaury GRIMAND, LEMNA, Nantes Université. Ève LAMENDOUR, EOLE, Université de la Rochelle.

Magalie MALHERBE, NIMEC, Université de Caen Normandie. Virginie MARTIN, KEDGE BS.

Régis MARTINEAU, CEREFIGE, ICN Business School. Paul MULLER, BETA, Université de Lorraine.

Gilles PACHÉ, CERGAM, Aix-Marseille Universit.

Stéphan PEZÉ, TSM Research, Université Toulouse 1 Capitole. Émilie RUIZ, IREGE, Université Savoie Mont Blanc.

Albéric TELLIER, M-Lab/DRM, Université Paris-Dauphine.

Modalités pratiques et calendrier

Date limite d’envoi des projets de communication : 15 juin 2025.

Les projets de communications sont à envoyer à : legoff@u-pec.fr Fichier respectant impérativement les consignes éditoriales (cf. infra)

  • Avis du comité scientifique : 15 septembre 2025.
  • Réception des textes définitifs : 31 octobre 2025.